Origine
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Shogun de Shinrin
Hayashi no Kyōka

Hayashi no Kyōka
Shogun de Shinrin

Date d'inscription : 13/07/2012


Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] Vide
MessageSujet: Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]   Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] EmptyVen 13 Juil - 11:44

Présentation générale

Nom & prénom : Hayashi no Kyōka
Âge : 26 années
Faction : Naguru
Village ou Shogunat demandé : Shogunat de l'Ouest
Clan ou Capacité : Zashu ; suite au Rite du Bois de la Pénombre, Kyōka est revenue avec le totem du cygne.
Rang : Shogun (il faut avoir de l'ambition dans la vie, les enfants.)

Histoire


« L'oisillon au creux du nid ne peut connaître l'étendue de l'univers. »
Il fut un temps où le clan des bosquets fleurissait paisiblement à l'écart des conflits. Farouches adeptes des coutumes ancestrales et compagnons de la Nature, tous s'accordaient à vivre en parfaite harmonie avec les dogmes celle-ci. Ses membres, pourtant d'illustres guerriers, préféraient rester neutres face aux belligérances mineures que le pays du Fer portait en son sein. Eux se trouvaient bien au-dessus de ces vulgaires tentatives de coups d'état. Ils aspiraient effectivement à la spiritualité la plus totale et restaient exempts de désirs matériels ou égoïstes. Ils n'avaient cependant d'autres choix que de répondre présents à l'appel des armes lorsque l'ombre d'une menace commença à planer sur leurs terres. Patriotiques, servant le pays plutôt que son leader, Lin Tzao n'eut qu'à leur affirmer que l'alliance Shinobi menaçait la prospérité de Tetsu no Kuni pour que le clan des bosquets ne désire ardemment se joindre à lui. La Guerre du Conquérant débuta.

_____________________

« Kyōka ! Chérie ! Où es-tu ? » Une tête brune apparut à travers les branchages d'un résinifère. Sa tante la toisa d'un regard inquisiteur. La gamine ne put que se résoudre à descendre. Elle sauta alors lestement à terre et se réceptionna sans grand mal. La fillette ne pipa pas un mot, n'adressant pas même un regard à sa tutrice. Depuis que ses parents s'étaient débarrassés d'elle en la jetant dans le bosquet de la perdition, la dénommée Kyōka ne parlait plus que pour dire le strict minimum et passait ses journées à s'écorcher un peu partout dans les arbres.

La majorité des membres du clan, "les originels", venaient au monde changeformes. De la plus naturelle des façons donc. Ils possédaient effectivement des gênes favorables à l'enfantement de ceux-ci. C'était une des particularités des Hayashi. Les autres, considérés comme des bâtards et baptisés "les auxilières", étaient expédiés au bosquet de la perdition, lieu qui fut jadis le bastion de leurs ancêtres. Cette petite minorité ne pouvait prétendre à une place au sein du clan que si elle sortait intacte du Rite du Bois de la Pénombre. On ne les forçait en rien cependant. La tante de Kyōka, par exemple, se trouvait là depuis trois bonnes décennies, refusant tout face à face avec les horreurs qu'on associait à cette fameuse forêt de la Pénombre. Elle était lâche, dans un sens, mais avait pu fonder une famille ici et voir sa progéniture s'épanouir. Et s'ils vivaient tous exclus de la vie militaire du shogunat, certains participaient activement sur les plans politique et commercial.

Kyōka souffrait silencieusement, victime de ces traditions élitistes. Elles l'avaient privée trop prématurément de ses parents et la gamine n'était désormais capable que de les haïr. Depuis son abandon, elle revoyait la scène en boucle : son père et sa mère qui la conduisaient au bosquet de la perdition. Ils avançaient sans une once d'hésitation. Leurs yeux ne reflétaient que la fermeté. Et leurs mains jointes aux siennes n'étaient là qu'un leurre. A l'époque, son jeune âge n'avait en rien facilité la situation. Mais elle comprit rapidement qu'elle n'existait déjà plus pour eux. Et ils ne se gênaient pas pour le lui faire sentir au centuple.


« L'oiseau s'est libéré de la terre. Désormais il sera prisonnier du ciel. »
La haine s'était changée en discernement. Kyōka existait dorénavant à travers la méditation et le kenjutsu. Depuis une poignée d'années maintenant, elle nourrissait l'ambition de devenir quelqu'un. Elle souhaitait égaler voire surpasser les éminentes puissances de ce bas monde. Mifune, Lin Tzao, tous ces noms la faisaient frisonner d'envie. La jeune fille se jura qu'un jour, les jeunes générations la prendraient en exemple. Elle deviendrait une figure emblématique du pays du fer, son nom serait inscrit sur nombre de parchemins et sa légende perdurerait au fil des âges. Kyōka n'était pourtant pas avide de conquêtes, simplement de reconnaissance.

_____________________

Une jeune fille se tenait au centre d'une forêt, à genoux. Les gouttes de sueur qui perlaient sur son corps frêle se mélangeaient astucieusement à la couleur de son sang. Les mains sur ses tempes, tentant de se persuader que ce n'était qu'un cauchemar atroce, ses cris pourfendaient le ciel tels des bourreaux martelant leurs victimes. Le désespoir s'insinuait lentement en elle tandis que la folie s'emparait de ses pensées. Elle rentra soudainement dans un rire psychédélique, comme pour donner le tempo aux ombres dansantes de ce paysage macabre. Depuis combien de jours subissait-elle cette torture psychologique ? Depuis tellement longtemps en fait, qu'elle en avait perdu la notion du temps. A vrai dire, elle ne possédait plus aucune notion du tout. Ses mutilations, ses larmes et ses sourires fendus à l'extrême reflétaient le désordre que son être tentait en vain de réprimer. Des spasmes lui parcourraient l'organisme entier et ses ongles s'enfonçaient doucement dans sa chair faciale. Mieux valait se raccrocher à un semblant de réalité avec de la douleur plutôt que de complètement perdre pied. Et finalement, ne pouvant en supporter d'avantage, la jeune fille n'envisagea d'autres choix que de mettre fin à ses souffrances. Son katana s'enfonça dans sa poitrine, tel un dard empoisonné. Le liquide rouge s'extirpa douloureusement de cette enveloppe corporelle et...

Kyōka se réveilla en sursaut. Son souffle était court. Son corps transpirait la peur. Sa respiration était lourde. Ses yeux exorbités reflétaient la détresse. Elle avala difficilement sa salive, tentant de reprendre un minimum de contenance. Depuis son retour du Rite du Bois de la Pénombre, les nuits de la jeune femme s'étaient considérablement écourtées. Elle se levait constamment en panique, une boule à l'estomac. Plus le temps passait, plus son subconscient prenait plaisir à se jouer de ses nerfs. Son intégrité mentale ne tenait désormais qu'à un fil. La Hayashi multipliait les heures de méditation et désespérait de ne pouvoir dompter cette sombre partie de sa personnalité, éveillée lors du Rite initiatique du shogunat de l'Ouest. Elle contenait cette folie autant que sa volonté le lui permettait, mais la tâche commençait à devenir ardue.

Elle sortit de son duvet, enroulant une fine couverture autour de son corps gracile. Sa longue chevelure brune voguait au gré du vent. La porte coulissante était ouverte, signe que quelqu'un avait partagé son lit cette nuit là. Kyōka ne supportait plus de dormir seule. La solitude lui était devenue insoutenable, mais elle ne pouvait se résoudre à retourner sagement vivre auprès de ses géniteurs. Ils avaient délibérément choisi de l'abandonner. Les rejoindre serait synonyme de défaite personnelle et son honneur en prendrait un énorme coup de poing. la jeune femme était revenue victorieuse du Rite, elle n'allait sûrement pas plier maintenant. Tourmentée, la Hayashi se déplaça savoureusement jusqu'à la terrasse, s'appuyant contre la rambarde tout en observant le paysage d'un œil hagard. Un baiser dans la nuque et des bras protecteurs vinrent finalement la ramener à la réalité. Kyōka ne connaissait à priori pas l'identité de sa conquête actuelle. Elle s’assommait avec tellement d'herbes médicinales que les souvenirs de la veille étaient souvent flous, voire inexistants, dans le pire des cas.


« Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler. »
Kyōka s'était cachée des autorités. Son pouvoir, encore plus qu'instable, ne reflétait que la destruction. Voila pourquoi elle avait pris l'initiative de se maîtriser avant de rejoindre les rangs militaires du shogunat de l'Ouest. Elle se sentait peinée de devoir reporter son ascension à plus tard, mais sa sagesse lui dictait de ne point se hasarder à utiliser son totem insoumis en public. Elle risquerait de blesser son entourage, dans un premier temps, puis finirait par perdre le sens des réalités à la vue du sang trop abondant. Cependant, sa maîtrise n'était d'ores déjà plus qu'une question de temps, une personne ayant réussi à s'approcher assez près d'elle pour lui enseigner la maîtrise de sa folie intérieure. Celle-là même qui avait partagé son lit une année auparavant. Lorsque celle-ci se trouvait auprès de Kyōka, elle s'apaisait instinctivement, comme calmée par sa présence.

_____________________

Dans l'immensité du ciel, une silhouette fluette se dessinait progressivement à travers le soleil. Les regards pivotèrent irrémédiablement vers la source de tant d'élégance et de grâce. Des plumes d'un blanc immaculé planaient et s'évaporaient en un millier de poussières scintillantes lors d'un quelconque contact. L'être céleste posa délicatement pied à terre tandis que son plumage opalescent s'évanouissait peu à peu, laissant place à un derme légèrement halé. La jeune femme offrit un sourire hypocoristique à son auditoire, comme elle avait souvent coutume de le faire. Sa courtoisie n'avait d'égal que sa splendeur et tous, au shogunat de l'Ouest, connaissait la légendaire magnificence du Cygne. Sa beauté était telle qu'elle en devenait presque intimidante. Tant et si bien d'ailleurs que rares étaient ceux qui pouvaient prétendre réellement la connaitre. Elle semblait vouloir conserver une certaine distance avec autrui, nourrissant ainsi l'épais et l'envoûtant nuage de mystère dont elle s'était entichée.

Hayashi no Kyōka, Shinken émérite, faisait pâlir d'envie quiconque entrait en contact avec ses pupilles écarlates, alors que son charisme lui valait l'obéissance et le respect de ses troupes. La jeune femme inspirait confiance à ses alliés et troublait communément ses ennemis. Beaucoup l'associait à une rose, fascinante mais inaccessible. Et malgré l'ampleur de ses exploits, il n'y avait généralement que la réputation de sa mythique beauté qui la précédait. C'était une bénédiction autant qu'une malédiction. Celle-ci lui allouait la gloire, en échange de quoi elle la condamnait à une solitude éternelle. Ainsi, Kyōka se trouvait proche de ses semblables, sans réellement l'être. Et la seule personne qui n'eut jamais été chère à son cœur venait de trépasser des suites d'une incurable maladie.

Sa coiffe de plumes blanches s'évapora lorsqu'elle passa le seuil du temple, laissant apparaitre un unique masque rouge sur le côté de sa tête, accompagné d'une rose immaculée. Sa longue robe ivoire, dénuée de manches, voguait au gré du vent, tandis que ses parures dorées ne faisaient que sublimer son élégance. Recouverte de marques écarlates ici et là, ses pieds nus frôlaient le parquet dans une mélodie silencieusement délicate. Les moines s'inclinaient sur son passage, elle, se contentait de feindre l'ombre d'un sourire. Elle progressait calmement dans les couloirs tortueux de cette antique bâtisse. Au bout d'une dizaine de minutes, elle pénétra finalement dans une des chambres mortuaires. Kyōka effleura la plaque funéraire de ses doigts aériens. Depuis sa mort, elle venait se recueillir sur cette tombe chaque semaine. Elle y déposa la rose blanche qui trônait aux côtés de son masque et se volatilisa dans une nuée de plumes argentées.


« Les bois seraient un endroit particulièrement silencieux si ne chantaient que les oiseaux les plus doués. »
La prodigieuse diplomatie de la jeune femme l'avait fait connaître auprès des plus grands. Reconnue de son clan, on lui en attribua les rênes rapidement. Et suite à la mise à mort d'un traitre, plus personne n'osait désormais contester l'autorité de Kyōka. On aurait été tenté d'associer son règne à de la tyrannie, mais c'était en vérité le contraire. En effet, dès son arrivée à la tête des Hayashi, elle avait condamné le bosquet de la perdition et réhabilité tous les membres auxiliaires. Elle refusait les distinctions élitistes et prônait l'entraide à la réussite personnelle. Le Cygne avait fâché les puristes du clan des bosquets et provoqua une scission des deux partis. Devenue Shogun depuis peu, les problèmes que rencontraient actuellement sa famille lui valait parfois quelques remarques désobligeantes. Courtoise, comme à son habitude, elle se contentait de leur sourire faussement.

Kyōka sut cependant faire taire ces sombres rumeurs. Son influence grandissait. Les petites gens l'appréciaient pour sa magnanimité, les nobles l'aimaient pour ses bienséances. Sa perfection apparente commençait néanmoins à attiser les jalousies et ses alliés devinrent bientôt ses ennemis de l'ombre. Personne n'osait l'affronter de face autant qu'elle préférait régler les conflits à l'amiable. Elle ne voulait avoir recours à la force que si le besoin se faisait absolument ressentir. Le Cygne se voulait pacifique. Mais si on l'obligeait à tâcher de rouge son immaculé plumage, soit. Les pions étaient en place sur l'échiquier. Chacun attendait simplement le moment opportun pour dévoiler ses pièces maîtresses.

Attention cependant. Tout n'est pas toujours entièrement blanc ou entièrement noir.




Derrière l'ordinateur


Âge : 17 ans
Comment avez vous connu Shinobi Teikoku ? Bonne question.
Parrain : None !
Provenance de votre avatar : Princesse Mononoke
Remarques : Les vaches sont roses, les moutons verts, les cochons violets et les canards bleus. Wesh !



Dernière édition par Hayashi no Kyōka le Dim 15 Juil - 8:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Shogun de Shinrin
Hayashi no Kyōka

Hayashi no Kyōka
Shogun de Shinrin

Date d'inscription : 13/07/2012


Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]   Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] EmptyDim 15 Juil - 8:24

Hello ! ♥
Je sais, je sais, j'ai trainé, je m'en excuse.

Et désolée pour le double-post également, mais je viens juste d'achever ma présentation. N'hésitez pas à me faire part des éventuelles incohérences. Je me ferai un plaisir de rectifier le tir. Je tiens également à préciser que les descriptions de mon personnage sont intégrées directement dans l'histoire. A mon sens, c'est suffisant pour percevoir les différents aspects de Kyōka, mais si besoin est je peux les faire à part. D'ailleurs je suis restée plutôt vague à certains moments, au cas où le grade demandé me serait refusé.

Bonne lecture mes loulous ! Enjoy.
PS : Le titre n'a rien à voir avec le personnage. Mais je crains quand il s'agit d'en trouver.
Revenir en haut Aller en bas

Triumvirat
Sabaku no Tsuyoshi

Sabaku no Tsuyoshi
Triumvirat

Date d'inscription : 24/06/2012


Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]   Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] EmptyDim 15 Juil - 9:27

Pour commencer, bienvenue !

Et bien et bien .. que dire à part "Ouaou". J'ai totalement accroché à l'histoire, et même si je regrette un peu le manque de descriptions psychologiques on arrive quand même à cerner le caractère de ton personnage. Les descriptions sont magnifiquement bien racontées et l'univers m'a tout simplement donner envie d'y plonger la tête la première.

Au vu du grade que tu demandes, j'attendrai volontiers un second avis, mais pour ma part je suis d'accord pour t'octroyer le grade de Shogun. Bonne chance !
Revenir en haut Aller en bas

Shirei no ANBU
Uchiha Urumi

Uchiha Urumi
Shirei no ANBU

Date d'inscription : 14/06/2012


Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]   Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] EmptyDim 15 Juil - 11:37

Validée Shogun de Shinrin !

N'oublie pas de faire ta fiche technique, et surtout, prend plaisir à jouer parmi nous. Wink
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] Vide
MessageSujet: Re: Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]   Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Hayashi no Kyōka ; « marche ou crève. » [terminée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Shinzo Shirosama - Terminée
» [Commande terminée] Setsuri Sainan
» Uchiha Aku - La relève est arrivée ... [Terminée]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Origine :: Amorce :: Fiches de Présentation :: [Naguru] Présentations Validées-